L’Autonomie

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Autonomie = débrouillardise = liberté

( … qui s’arrête là où commence celle des autres)

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L’autonomie et l’indépendance sont sans doute les clés de la réussite pour chacun d ’ entre nous ; elles permettent de gagner en assurance et peuvent servir de rempart pour se protéger des autres quand cela est nécessaire. Ces qualités doivent être développées chez nos élèves.

Etre autonome dans une classe suppose « savoir et avoir envie de faire seul » c’est-à-dire être suffisamment curieux et débrouillard pour s’organiser seul au moment propice. 

Il existe selon moi plusieurs formes de débrouillardises possibles dans la classe :

Débrouillard avec soi-même :
– travailler l’autonomie affective et matérielle de l’enfant pour qu’il dépende le moins possible des autres. Nous pouvons travailler sur la gestion des émotions et des conflits pour mieux vivre avec les autres (relaxation, …) ; et proposer des défis pour devenir autonome matériellement (défis pour grandir). Des ateliers seront mis en place pour consolider la dextérité (piquage, jeu de doigts malins, …)
– éveiller la curiosité de l’enfant pour donner envie d’aller plus loin ( questionner une oeuvre d’art, un texte, un situation problème en mathématiques, soulever les questions relevant de l’environnement et du vivant …)

Débrouillard dans son travail : apprendre à faire seul (stratégies de travail  ). Nous devons mettre l ’ accent sur la qualité de l’écoute car pour pouvoir faire seul il faut avoir compris ce que l’on attend de nous ; cela permettra ensuite de faire des liens , et de trouver seul des solutions aux problèmes: 

– soit en regardant autour de soi ( affichages, matériel autocorrectif, mémo ,…)

 – soit en demandant de l’aide à l’adulte (aide qui développera la capacité de l’enfant à apprendre seul)

Débrouillard en collectivité : savoir vivre avec les autres, savoir prendre des initiatives pour son propre bien être ainsi que celui de ses camarades : ménage, rangement, aide, attention aux autres. Nous devons favoriser des situations et proposer du matériel adapté à ces besoins (balai , éponges, poissons pilotes, …)

Image extraite du livre «  Mes activités Montessori » de Eve Herrmann et Roberta Rocchi, publié chez Nathan.

En conclusion :

 L’enfant doit comprendre que lorsqu’il fait seul, il apprend « plus fortement » parce qu’il est acteur dans son apprentissage (ce qui apporte beaucoup de satisfaction)

L’élève se responsabilise et prend plaisir à se voir plus maître de lui ; ce sentiment lui donne suffisamment de satisfaction pour avoir envie de grandir, de progresser et d’apprendre

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